La pandémie de Covid-19 a provoqué une situation sans précédent dans le monde entier. Elle a affecté et affecte encore de manière considérable la vie et les habitudes de millions de personnes. Et ce, tout en exerçant des tensions extrêmes sur les systèmes socio-économiques. Elle a bouleversé de nombreux secteurs d’activité, notamment le transport maritime international. Le point positif ? Elle a contribué à réduire significativement les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Détails.
Impacts de la crise sanitaire sur le transport de fret par voie maritime
L’histoire a montré que tous les moyens de transport, les navires notamment, ont favorisé l’expansion des pandémies. En 1720 par exemple, le navire « Grand Saint-Antoine » en provenance de la Syrie a apporté l’épidémie de peste dans la ville de Marseille qui comptabilisa alors près de 40 000 décès.
Suite à ces expériences malheureuses, la plupart des gouvernements du monde entier ont pris les dispositions nécessaires afin d’endiguer la propagation du coronavirus et atténuer son impact. Ils ont ainsi restreint les déplacements – en dehors et sur leurs territoires – et fermé leurs frontières. Si les déplacements routiers ont été limités au strict essentiel, de nombreux ports et aéroports ont été mis à l’arrêt.
Service essentiel et vital pour l’entretien des chaînes d’approvisionnement, le transport maritime international a été particulièrement touché par ces mesures de confinement. En effet, selon les statistiques, ce secteur a subi ces derniers mois la plus grosse baisse de trafic jamais enregistrée.
En temps normal, plus de 80 % du flux de matières premières et de marchandises à destination des 4 coins de la planète sont convoyés par des navires commerciaux de compagnies spécialisées telles que M2R, mobilisant environ 2 millions de personnes.
Mais au mois de mars, de nombreux départs de navires ont été annulés dans les ports de la Chine, qui, pour rappel, est le point de départ de la pandémie. Et le taux de remplissage de ceux qui ont pu appareiller n’était que de 30 % maximum, ce qui a provoqué la rupture des chaînes d’approvisionnement dans de nombreuses entreprises. En outre, de nombreux navires ont été cooptés pour stocker en mer les réserves excédentaires de pétrole, tant sa demande a chuté.
Source : https://www.dynamic-business.fr/covid-19-et-transport-maritime/